Cerises à Fleurieu Cherries

Travailler en Australie Part.1 : les cerises

Fin des vacances et la recherche de travail

Dans « Working Holiday Visa » il y a “vacances”, ça on a bien testé. Mais il y a aussi “travail”. Il faillait bien y passer, et ça a été avec les cerises !

Passé les premières semaines d’excitation : achat du van, premier road trip.. on s’est vite rendu compte qu’il serait intéressant de gagner quelques dollars! On a donc commencé à vaguement chercher et à mettre à jour nos CV. Sur la route pour Flinders Range, on a hésité à rester sur Port Augusta, où il est possible de travailler dans des grandes serres de tomates. Pour ceux que ça intéresse, l’agence d’interim Madec envoi la moitié des backpackers de la région travailler dans l’usine/serre de tomate. Une personne sur deux que l’on croisait en South Australia en venait ou s’y rendait ! Mais on n’était pas non plus super motivé et on a préféré continuer à voyager. Après avoir passé une super semaine sur Kangaroo Island et enchaîné avec un HelpX, on s’est dit qu’il était vraiment temps de travailler un peu. On a envoyé deux mails à des fermes aux alentours et l’une des deux nous a directement proposé de venir travailler. Le lundi matin à 9h30, on quittait notre HelpX, à 11h on commençait notre nouveau job!

Une saison dans les cerises à Fleurieu Cherries

On pouvait loger sur place dans notre van en profitant de la salle de bain et machine à laver pour 10$ par jour. On était payé à l’heure, au SMIC de la branche Horticulture, c’est à dire 22,86$ brut/h. On était là principalement pour faire du tri de cerises (sorting) mais de temps en temps on a pu faire d’autres jobs, ce qui est pas mal pour ne pas devenir fou à ne faire que trier des cerises ! On a eu à enlever les mauvaises cerises des arbres, réparer les arroseurs, mettre en boite les cerises, surveiller les touristes qui venait faire du Pick Your Own, c’est à dire cueillir eux même leurs cerises: c’était sympa de discuter avec des australiens et des touristes mais pas facile de faire en sorte qu’ils n’abîment pas les arbres!

Hugo a commencé à ramasser les cerises, ce qui est plus marrant que de les trier et est payé au rendement et non à l’heure (et c’est au final bien mieux payé si on cueille efficacement!). On pouvait aussi s’occuper de la caisse, à la vente des cerises ou pour les entrées du Pick Your Own. Une journée on a même eu à tailler les vignes (la ferme faisait aussi du vin, qu’on a bien eu le temps de tester par ailleurs).

picking cerises

On était 5 français à loger sur place, ce qui était plutôt cool pour profiter des soirées ensemble et des sorties plages. Enfin surtout au début de la saison où il n’y avait pas énormément de travail. Parce que Noël approchant, on a commencé les journées a plus de 10h par jour. Pas le temps pour la plage mais au moins c’est prolifique! Les cerises sont un produit typique de Noël pour les australiens!

Les propriétaires de la ferme (et leurs deux fils qui travaillaient là aussi) étaient bien sympas et accueillants. Ils nous ont proposé de préparer un grand repas français, c’était marrant. On a travaillé, Hugo et moi, sur l’entrée : tapenade et rillettes de thon, Auré et Victor sur la blanquette de veau (enfin de poulet finalement car impossible de trouver du veau blanc ici), Marie et Coline sur les tartes tatins avec pâte brisé maison car ça ne se trouve pas au supermarché non plus. L’ensemble du repas a été très bien reçu mais je crois que la tarte tatin a été le plus gros succès !

Bilan d’un mois dans une ferme de cerise

On est resté du 4 Décembre au 3 Janvier et on a gagné environ 7000$ à nous deux. On connaît tous des cerises maintenant! Je peux différencier une cerise de variété Merchent, Vista, Stella, Glacier, Van, Dame Nancy et Morello ! (Et mes préférées sont les Glaciers et les Stellas . Hugo préfère les Vans.)

Après presque trois mois mois en Australie, on se trouve à peine 40 km de notre point d’arriver! Mais c’est pas grave. On a renfloué le compte et on est prêt à repartir sur la route! A nous la Great Ocean Road, Melbourne et la Tasmanie !

3 réflexions sur “Travailler en Australie Part.1 : les cerises”

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